Communication concernant le Coronavirus
Communication de Mgr Rey, le 29 février:
Compte-tenu des circonstances actuelles de propagation du Coronavirus, Mgr Dominique REY invite les prêtres du diocèse à prendre toutes les dispositions qu’ils jugeront nécessaires par rapport aux célébrations liturgiques.
Les catholiques sont appelés à être exemplaires et à suivre les consignes des autorités publiques.
En ce qui concerne nos assemblées eucharistiques, chaque curé pourra proposer :
* Que le geste de paix soit un salut souriant sans aucun contact physique.
* Que le « pain eucharistique » soit donné dans les mains et qu’il n’y ait pas de communion des fidèles au sang du Christ.
*Qque les bénitiers soient vidés.
Mgr Rey invite les catholiques à prier pour les malades et les soignants.
Communication de Mgr Rey, le 6 Mars:
Si les nouvelles inquiétantes qui nous parviennent chaque jour au sujet du coronavirus ont suscité une vive préoccupation parmi les fidèles, les consignes prises pour lutter contre cette épidémie n’ont pas manqué de provoquer des réactions extrêmement contrastées.
Face à une telle situation, non seulement nous ne devons pas nous placer en arbitre des mesures proposées, mais manifester notre profonde solidarité dans un temps difficile. C’est en faisant totalement confiance à ceux qui ont été établis pour servir le bien commun, comme le rappelle l’auteur de la Lettre aux Romains (Ro 13, 1-2), que nous prenons en compte les recommandations qui nous sont transmises par la Conférence des Évêques, en lien avec la préfecture et le ministre des Solidarités et de la Santé.
Il ne s’agit pas de céder à un vent de panique, même si l’on comprend aisément que certains peinent à ne pas se laisser gagner par la peur face à l’étendue du phénomène. Cette épidémie met en lumière une face plus sombre, inquiétante, de la « mondialisation heureuse » que l’on met généralement en avant.
Le chrétien ne craint pas pour sa propre vie, mais il est tenu de prendre soin de sa santé et… de celle des autres ! S’il n’est pas du monde, il est pleinement dans le monde, et cette maladie contagieuse ne le laisse pas indifférent. Les mesures sanitaires ne visent pas uniquement à nous protéger nous-mêmes, mais à protéger autrui. Nous ne sommes pas dépositaires de la vie de notre prochain, et si nous sommes prêts à donner la nôtre, nous n’avons pas le droit de mettre en danger celle de notre voisin.
Aussi j’invite les fidèles et les pasteurs du diocèse de Fréjus-Toulon à tenir compte des dispositions proposées, et que nous avons diffusées il y a quelques jours. Elles concernent en particulier la célébration des messes. Je sais que ces quelques mesures suggérées touchent ce que nous avons de plus précieux, le sacrement de l’eucharistie. C’est peut-être là l’occasion de nous rendre compte de sa valeur et de la grâce que nous avons de pouvoir la vivre librement de façon habituelle.
Vivons ces mesures provisoires en ce temps de Carême, en communion avec tous ceux qui ne peuvent s’approcher de l’eucharistie que rarement. Il ne nous a pas été demandé de cesser les rassemblements dans nos églises. Puisque cela nous est possible, offrons de ferventes prières pour les malades et leur guérison, pour le soutien de ceux qui les soignent et la victoire sur l’épidémie. Notre foi repose sur la confiance que Dieu ne nous abandonnera jamais.